Il est des années qui marquent plus que d’autres. 2024 est de ces années qui sont un tournant dans une vie, un marqueur qui découpe un « avant » et un « après ».  Il y avait un « avant le pressoir » et s’ouvre devant moi la page du « après le pressoir ».

Et pour que je me souvienne bien de cette année charnière, elle aura aussi été galère, aux vignes en tous cas.

Le chantier de construction du pressoir et de la cuverie s’est bien passé : délais et engagements respectés grâce à une Maitrise d’œuvre et des entreprises compétentes. Ça a représenté un énorme engagement pour moi, à tous les niveaux : financier bien sûr, mais aussi en termes de temps, de questionnements, d’émotions. J’attends patiemment (ou pas) les vendanges pour investir à 100 % ce nouveau bâtiment.

Aux vignes, il aura fallu déployer beaucoup de temps et d’énergie pour lutter face au mildiou, rendu ravageur par une pluviométrie exceptionnelle. Et encore, je sais que le coteau de Bouzy a eu de la chance, de n’avoir subi que la pluie, en quantité certes importante mais pas édifiante comme l’ont subi d’autres régions.

2024 aura été une essoreuse, l’image est appropriée !

Mais le travail a payé. Les raisins sont là, beaux et très prometteurs. D’ici quelques jours, les premiers jus couleront du pressoir vers la nouvelle cuverie.

J’attends avec impatience ma fidèle équipe de vendangeurs car j’ai hâte de partager avec eux cette vendange qui sera forcément mémorable.

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