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« Gratte-moi le dos »

Souvent, chez les humains, quand on a envie de se faire dorloter, on se tourne vers son/sa moitié en lui demandant quelque chose comme : « mmh, gratte moi le dos s’il te plait » (ou la tête, chacun sa préférence).

On aime nos vignes, on veut qu’elles se sentent dorlotées, alors, on leur a gratté le dos.

C’est assez simple en fait : on a monté les griffes (petites charrues) sur le tracteur, et on est passé ainsi plusieurs fois dans les rangs de nos deux plus jeunes vignes.

La Julienne (5 ans) et la Chatelaine (6 ans) sont deux demoiselles en pleine croissance qui ont besoin d’attention, particulièrement quand il fait sec, très sec. Un bon grattage de dos, voilà qui les a rafraichies un peu et débarrassées de leur liseron.

Je suis sûre que si on avait pu les entendre, elles auraient ronronné de bonheur.

champagne plener bouzy

La Chatelaine, une heureuse demoiselle. On aperçoit les grappes, en cours de fermeture.

 

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« Scratch my back « 

We, Humans, when we need to be cuddled, we kindly ask our lovers to scratch our backs (or our heads, each one his/her preferences). And luckily, we can get cuddled.

We love our vineplants and we want them to feel cuddled. So we scratched their backs.

Don’t imagine anything tricky, it was quite simple : we put the tiny plows on the tractor and we passed gently several times in the rows of our two youngest plots.

The Julienne (5 year-old) and the Chatelaine (6 year-old) are very young growing ladies that deserve care, especially when the weather is very dry. So we cuddled them, and this gentle plowing brought them a bit of freshness and helped them getting rid off their bindweed.

If if we could have heard them, I am sure they would have be purring with happiness.

 

 

Canicule : quelles conséquences pour nous

L’information (et ses conséquences) n’ont échappé à personne (à moins que quelqu’un ne revienne des Kerguelen ?) : c’est la ca-ni-cule. Alors peut être que, allongé à l’ombre sur un transat en savourant la fraîcheur d’une flûte de Champagne, vous vous demandez quelles sont pour nous les conséquences de la canicule.

Soyons honnêtes : on n’est pas les plus à plaindre. Nos vignes plongent profondément leurs racines dans la craie, qui retient l’eau : nos vignes encaissent bien la chaleur et la sécheresse. Mieux que d’autres cultures en tous cas. Autre point positif pour nous : cette année, le mildiou n’a pas eu son mot à dire à cause du manque de pluie et l’oïdium déteste les fortes chaleurs.

Mais comme toujours quand les choses tournent à l’excès, nos vignes ne vont pas aimer ces températures caniculaires et vont se mettre « en pause ».  Si la situation dure trop longtemps, cette pause forcée deviendrait alors un blocage.

On craint, notamment, de l’échaudage (les raisins qui seraient brûlés par le soleil) et une mauvaise mise en réserve. On ne tirera  les conséquences de la sécheresse et de la chaleur que dans quelques semaines, en fonction de la durée de l’épisode, en fonction de la résistance de nos vignes : selon leur mode de conduite (enherbement ou pas), selon leur orientation, leur âge etc, elles ne vont pas toutes faire face de la même façon.

Et comment travaille-t-on aux vignes par temps de canicule ? On fait avec, comme tout le monde ! La sécheresse n’est pas vraiment l’alliée de ceux qui, comme nous, privilégient le désherbage mécanique au désherbage chimique. On doit veiller à ce que l’herbe ne soit pas une menace de concurrence hydrique trop élevée pour la vigne. ça veut dire que même sous un soleil de plomb, on doit constamment passer la raclette pour enlever les « mauvaises » herbes . Par 35° à l’ombre, c’est un sacerdoce ! Mais là aussi, on n’est pas les plus à plaindre. Cet après-midi, par 37° à l’ombre, nous ne sommes pas aux vignes (qui n’ont de toutes façons qu’une seule envie : qu’on les laisse bien tranquilles). On est au frais : pupitrage à la cave et habillage au cellier !

champagne plener

Photo garantie sans trucage d’un authentique « coup » de soleil

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Heat Wave : What Consequences for Us ?

Is anyone reading us from the Kerguelen Islands ? I guess no. In that case, everybody is aware that a big heat wave is hitting us. And while resting under the shade, enjoying the freshness of a glass of Champagne, you might be wondering what are the consequences for us (or if you’re not asking yourself such an important question, you should at least be enjoying a glass of Champagne).

Well, let’s be honest, we are not the worst off. Our vineyard deeply plunges its roots in our chalky terroir, that retains water : our plants can deal with heat and drought. Better than other cultures in any case. Another positive point for us this year : mildew could not show off because of the lack of rain and Oidium hates hot temperatures.

But as always when things go to excess, our vineyards will not appreciate these scorching temperatures and will pause. If the situation lasts too long, this forced break will then become a blockage. We are worried, in particular, by scalding (grapes would be burned by the sun) and by weak « storing ». Anyway, let’s wait until the end of the drought and heat wave to measure the consequences. Our plants will not have the same reactions according to their age, their exposition and the way they are cultivated (grassing or not, etc). So we’ll see in due time, keep in touch !

And how do we work in the vineyards by heatwave time? We make do, like everyone else! The drought is not really the ally of those who, like us, prefer mechanical weeding to chemical weeding. We must ensure that the grass is not « drinking » too much water from our soils. It means that even under a blazing sun, we must constantly hoe to remove bad weeds. By 35 degrees in the shade, it’s like a crusade! But again, we are not the worst off. This afternoon, 37 degrees in the shade, we are not outside (the vineyard only deserves to be quiet). We are cool:  putting bottles on riddling racks and labelling in the cellar !


 

Bob et moi

Il y a eu Marylin et John (glamour, pouvoir et paillettes) ; il y a Bob et moi (mécanique, huile et cambouis). Bob, c’est  notre tracteur enjambeur 3 rangs, hydraulique. Bob est grand, Bob est fort, Bob est impressionnant. Bob a une console électronique, des prises de forces hydraulique, des chevaux sous le capot. Bob et moi, on doit vivre ensemble maintenant. Il a fallu se séduire. Le plus dur pour moi, c’est d’équiper Bob, de lui monter ses outils (lourds), de lui nettoyer ses filtres (sales). Le plus dur pour Bob, c’est de rester zen quand je le rudoie, débutante que je suis.

J’ai confiance en Bob. Il me secoue dans les chemins mais jamais il ne se cabre. Bien sûr, il y a encore des manœuvres hasardeuses, des vignes à adrénaline. Parfois même, il y a un peu de casses dans les installations. Mais c’est normal me dit mon chaperon (d’ailleurs, ça lui arrive encore à lui aussi).

Bob et moi, on n’a rien à envier à Marylin et John. A deux petites différences prêt : je ne suis pas blonde. Et Bob a un joystick.

 

 

champagne plener

Marylin, John, et du Champagne bien sur !

champagne plener

Bob en action rognage aux Monts des Tours. Rogner, c’est comme faire un carré bien égalisé chez le coiffeur.

 

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Bob and me

There had been Marylin and John (love, power and strass). There is Bob and me (mechanics, grease and oil). Bob is our 3-row high-clearance hydraulic tractor. Bob is big, Bob is strong, Bob is awesome. Bob has an electronic console, hydraulic power take-off and horsepowers in the engine. Bob and I, we have to live together now.

We had to get to know each other. The hardest thing for me is to equip Bob, setting its (heavy) tools, cleaning its (dirty) filters. The hardest thing for Bob is to keep calm when I, beginner driver, mistreat it.

I trust Bob. It shakes me in the paths but it never rears. Of course, there are still awkward maneuvers, stressing vineyards . Sometimes, I hit and break some plant installations. But that’s normal said my chaperone (incidentally, it still happens to him too).

Bob and I, we have nothing to envy to Marylin and John. I notice two small differences though : I’m not blond, and Bob has a joystick.

Checklist

Vendredi 24 avril sera un grand jour, puisque ce sera le jour du tirage, le jour de la mise en bouteille. Un jour à ne pas rater, au sens premier du terme. Autant vous dire qu’en ce moment, c’est l’effervescence (à tous les niveaux, même dans le cerveau pour les jeux de mots !).
Livraison des bouteilles vides : check
Levain sous très attentive surveillance : check
Zenitude du vigneron : pas OK. A checker vendredi soir !

 

champagne plener

Livraison des bouteilles vides : check

 

champagne plener

Levain sous très attentive surveillance : check

champagne plener

Zenitude du vigneron : pas OK. A checker vendredi soir !

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Friday, 24th of April will a big day, as it will be the bottling day. A very important day. So you imagine that things are buzzing now in Bouzy (even in our brain to do pun on words) !

Delivery of empty bottles : checked

Yeasts under very close care : checked

Relaxed winegrower : not OK. To be checked on friday evening !

On va faire les plous

Vendredi, on va faire les plous.

Les quoi ???

Les plous !

En dialecte champenois (tellement pointu, qu’on pourrait même parler de dialecte « plenerien »), un « plou » est une touffe d’herbe. Après avoir passé les demi-cœurs et décollé assez d’herbe pour refaire la pelouse du Stade de Reims, il était nécessaire de renouveler l’opération. On a passé les disques aujourd’hui, mais il reste des plous : il reste des touffes d’herbe collées contre les pieds de vigne.

Donc vendredi, on prend nos raclettes, nos petits bras, et on y va, on s’attaque aux plous !

PS : bienvenue sur notre nouveau site !

PPS : c’est pour qui les ampoules aux mains vendredi soir ?

 

vignes plener bouzy

Un beau spécimen de plou

 

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Let’s do the « plou »

Let’s do the what ???

The « plou » ! In local dialect (so local that only a pair of winegrowers from Bouzy might have heard this word once) a « plou » is a kind of tuft of grass stuck against a vine stock. A few days ago, we passed the plough and pulled out enough grass to make a brand new lawn for Reims soccer stadium. It was necessary to plough again, and so did we yesterday. But there are some « plous » left here and there.

So on friday, we’ll take our scrapers, warm up our arms, and attack the « plous » !

PS: welcome on our new website !

PSS : and guess who will have big blisters on the hands on friday evening ?

Elles sont prêtes !

On les attendait, ça y est, elles sont prêtes ! Nos bouteilles de Champagne Brut Nature ont revêtu leur bel habit et comme pour la haute couture, les finitions sont « fait main ».

Ce Champagne, non dosé, met en lumière l’intransigeance de notre travail. Il est l’expression la plus pure de la philosophie de notre maison : élaborer un seul assemblage, pour que cet assemblage soit le meilleur.

Vieilli 4 ans dans notre cave, ce Champagne est composé de 70 % de Pinot Noir et de 30 % de Chardonnay sélectionnés sur les meilleures parcelles du terroir de Bouzy, au cœur de la Montagne de Reims.

En version Brut Nature, sans aucun dosage, le Champagne Jean Plener Fils révèle la finesse et la longueur des arômes de notre terroir Grand Cru.

Au nez comme en bouche, ce Champagne Brut Nature vous fera découvrir des arômes floraux et fruités portés par une exceptionnelle minéralité. A boire à 8°, à l’apéritif, avec un palais curieux et des convives joyeux !

Pour cette Cuvée Brut Nature, nous vous proposons un habillage innovant et séduisant et la possibilité d’offrir des coffrets cadeaux. Contactez-nous pour de plus amples renseignements.

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They are ready !

We were waiting for them and now they are ready : our bottles of Champagne Brut Nature are wearing their special dress and like for « haute couture », finishing touches were done by hand.
Our Cuvée Brut Nature is our traditional blend, without any liquor, without any sugar : « our naked truth ». This Champagne offers wonderful and delicate aromas of fruits and flowers, supported by an extraordinary minerality. It is delicious with oysters and fruitshells, curious palate and happy friends.It expresses the way we work everyday with passion and quality. We propose this Cuvée with an innovative labelling and the possibility to make gift sets.

 

Collage des collerettes une à une, à la main

Collage des collerettes une à une, à la main

 

Jean Plener (4ème génération), poilu de la Grande Guerre

L’histoire de notre famille reflète l’histoire de la Champagne et la Grande Histoire. En ces temps de commémorations, rendons hommage à Jean Plener, 4ème génération, poilu de la Grande Guerre. Le grand-père de Jean-françois et arrière-grand-père de Maud est né le 28 octobre 1883.
Sa fiche dans les archives militaires le décrit ainsi : « cheveux et sourcils chatains, yeux gris, front ordinaire, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage large, 1m66. Profession : propriétaire viticulteur. Sait lire et écrire. Ne sait pas nager ». Jean Plener a effectué ses classes militaires en 1903.
Il est mobilisé dès le 04 août 1914. Son épouse Hélène-Léontine est alors enceinte de leurs fils Jean (5ème génération, père de Jean-François et grand-père de Maud).
Toujours selon les archives militaires, il part au front en octobre 1914 avec le 355ème RI dans le Pas de Calais. Son fils Jean naît le 1er janvier 1915.
Au front, Jean Plener est blessé à l’omoplate gauche par un éclat d’obus le 4 février 1915. Il est évacué vers la Bretagne pour être soigné avant de rejoindre son corps en avril 1915, avant d’être à nouveau évacué en mai en raison d’une fièvre typhoïde. Son retour au front en juin 1915 s’effectue en Argonne et en Champagne, à quelques kilomètres de son foyer et de ses vignes, jusqu’en février 1916.
Après une nouvelle convalescence pour un ictère, Jean Plener est réaffecté au 48ème RI en juin 1916. Le régiment est alors en Argonne et subit de nombreuses pertes.
Nous avons retrouvé des cartes postales écrites par Jean Plener à sa femme Hélène et son fils Jean au début de l’année 1917. Il finira la guerre avec le 48ème RI, avec quelques périodes de permission, des attaques victorieuses et des maladies.
Le 27 février 1919, il est mis en congé illimité de démobilisation et rentre en train à Bouzy. Il décède le 16 décembre 1935.
Pendant toute son absence, c’est Hélène Léontine, jeune maman, qui s’est occupée des vignes, comme de nombreuses femmes en Champagne à l’époque.
Bien des années plus tard, les jeunes générations se souviennent et saluent le courage de leurs aînés avec un seul souhait : que le Champagne ne serve désormais qu’à célébrer la paix.
Pour en savoir plus sur la Première Guerre Mondiale en Champagne : http://www.lamarne14-18.com

jean plener

Jean Plener, 4ème génération

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The history of our family follows the path of the big History and of the history of Champagne. In those days of commemoration of World War 1, let’s pay tribute to Jean Plener, 4th generation, soldier (“poilu”) of the Great War. Jean-François’s grand father and Maud’s great-grand-father was born on October 28, 1883.

The military archives describe him as “dark hair and eyebrows, grey eyes, ordinary forehead, medium nose, medium mouth, round chin, large face, 1m66. Job : winegrower. Reads and writes. Does not swim.” Jean Plener did his basic military training in 1903.

He was mobilized as soon as August 04, 1914. His wife Hélène-Léontine was then pregnant of their son Jean (5th generation, Jean-François’s father and Maud’s grand-father). According to military archives, Jean walked to the front on October 1914 with the 355th regiment of infantry, to the north of France. His son Jean was born on January 1st 1915.

At the front, Jean Plener was wounded at the left shoulder by shrapnel on February 4, 1915. He is evacuated to Brittany to be treated before joining back his regiment in april 1915. He is evacuated in May because of a typhoid fever. He goes back to the front in June 1915 in Champagne and Argonne, only a few kilometers away from his home and vineyard, until February 1916.

After another evacuation because of an icterus, Jean Plener is reaffected to the 48th regiment of infantry in June 1916. The regiment is at that time in Argonne and faces many losses.

We found postal cards written by Jean Plener to his wife Hélène and son Jean at the beginning of the year 1917. He will stay in the 48th regiment until the end of the war, with a few leave times, victorious attacks and days of illness.

On 27th of February 1919, Jean receives his order for demobilization and goes back to Bouzy by train. He dies on December 16, 1935.

During the war, Hélène Léontine, young mum, took care of the vineyard, as many other women in Champagne at that time.

Many years after, our generations remember and pay tribute to the courage of our elders with one strong wish : that Champagne be only drunk to celebrate peace.

To know more about WW1 in Champagne : http://www.lamarne14-18.com

Collection été

Il fait chaud, nos bouteilles ont besoin d’un habillage léger, on a donc décidé d’aérer leurs étiquettes ! Désormais, les étiquettes principales de nos bouteilles sont débarassées de toutes les mentions obligatoires. Le style est le même, mais moins chargé. Toutes les mentions obligatoires sont reportées sur une contre-étiquette, qui est donc la grande nouveauté de cette « collection Eté ». Cette contre-étiquette présente aussi en quelques mots notre exploitation, notre façon de travailler et nos Champagnes. Nous avons commencé par habiller les Cuvées Brut aujourd’hui. Dans vos procahines commandes, vous pourrez donc découvrir ce nouvel habillage !
Puis ce sera au tour des Cuvées Réservée et Rosé d’être ainsi parées.

bouteille champagne

Aux vignes, ça va vite, ça va très vite !  L’évolution des grappes est rapide, on est déjà bientôt au début de la fermeture de la grappe. Mais vous vous doutez bien que si on prend le temps d’habiller les bouteilles, c’est qu’on a fini le palissage, depuis vendredi. Pour se rafraichir nous aussi, on rattrape le retard à la cave en mettant une nouvelle virée de bouteilles sur pupitres. Et puis on ira reprendre l’air en bichonnant nos vignes : cisaille et désherbage mécanique sont au programme de nos jours à venir.

vigne bouzy

Stade « grain de pois » au Mont Rouge (qui a servi de cobaye pour le réglage des charrues interceps et en garde quelques traces …)

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SUMMER COLLECTION

It’s hot, our bottles need cooler outfits, so we decided to give air to their labels ! From now, the main labels of our bottles are rid off their mandatory terms. The style is the same, but lighter. All the mandatory terms are printed on the back-label, which is the big novelty of this « summer collection ». This back-label aslo presents in a few words (in english !) our estate, the way we work, and our products. We started labelling our Cuvée Brut today. In your next order, you will discover this new labelling. Cuvée Réservée and Cuvée Rosée will follow.
In the vineyard, it goes quickly, very quickly ! The evolution of the grapes is rapid, we are soon reaching the « closing of the grapes » stage. But you’ve guessed that if we take time to label our bottles, it’s because we finished trelissing, last friday ! To get cool too, we work in the cellar to put a new bacth of bottles on the riddling racks. And then we’ll breathe outside air again to cuddle our vineyard : shears and mechanic weeding are on our plans for the next days.

 

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